3 conseils pour éviter les baisses de consommation d’aliments dans vos élevages

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Les pratiques agricoles d’élevage favorisent de plus en plus le bien-être animal, mais elles induisent toujours un certain nombre d’aléas qui peuvent être mal perçus par les animaux.  Les chutes de consommation d’aliments sont alors fréquentes.

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Quels sont ces aléas et comment éviter leurs effets ?

Aliments : Quels sont les facteurs qui induisent des chutes de consommation ?

Les étapes à risques

Les baisses de consommation ne surviennent jamais par hasard. Parmi les causes les plus fréquentes, on retrouve :

  •    Les transitions alimentaires.
  •    Les reformulations avec changements de matières premières.
  •    Les teneurs élevées en protéine de certains compléments.
  •    Les composés aversifs tels que les médicaments ou certaines matières premières.

 

Chaque transition alimentaire est un défi à relever pour les animaux. En effet, ces transitions signifient: nouveau type d’alimentation, nouvelle composition de l’aliment et éventuellement nouvel aspect (passage d’un aliment liquide à un aliment solide). Les animaux, néophobes  par  nature, sont très sensibles à ces changements. Alors comment réagissent les animaux face aux transitions alimentaires, aux changements de formulation…? Ils diminuent leur ingéré alimentaire, ne serait-ce que quelques jours,  mais les conséquences seront ressenties sur tout le cycle de production.

Comment réagissent les animaux à un nouvel aliment qui n’a pas le goût habituel, ou pire avec un aliment au goût désagréable (dû aux minéraux, à l’oxydation des lipides, à des composés amers…)? Ils diminuent leur consommation d’aliments ou refusent parfois même de manger.

Mais pourquoi?

Explication physiologique de la baisse de consommation d’aliments

Les animaux sont bien mieux équipés que les humains pour sentir et goûter ce qu’ils mangent. Une vache possède 25 000 papilles gustatives, alors que les humains n’en ont qu’environ 7 000. L’épithélium olfactif, essentiel à l’odorat et au goût, a une surface d’environ 100 cm² chez les porcs et les vaches, et seulement 9 cm² chez l’homme.

Tout changement de formulation, de matière première … sera particulièrement ressenti par les animaux et pourra induire une réduction de l’ingéré alimentaire.

Explication cérébrale

Ces papilles gustatives sont directement reliées au centre de la mémoire des animaux. Une odeur qui ne serait pas en mémoire va alerter l’animal d’un danger potentiel. Cette néophobie est un mécanisme aussi vital qu’inévitable.

Mais, comment un fabricant d’aliments peut-il limiter ces chutes de consommation ? Ces baisses de consommation sont préjudiciables pour les éleveurs, mais aussi pour l’image des fabricants d’aliment.

Solutions pour stabiliser les quantités d’aliments ingérés

Il y a trois axes de travail: le profil olfactif des aliments, le profil gustatif et les fonctionnalités attractives

Travailler le Profil olfactif :

L’odorat est le premier contact que l’animal a avec sa nourriture. Le goût arrive juste après s’il y a consommation. Compte tenu de la sensibilité des animaux aux odeurs et aux goûts, les saveurs (odeurs en bouche plus goût) ont un rôle à jouer dans la production animale.

L’arôme va permettre d’éviter tout changement d’odeur dans un aliment (suite à un changement de matière première par exemple). L’arôme va en effet couvrir les changements et donc lisser le profil olfactif de l’aliment. L’animal sentira d’abord l’arôme, sa mémoire le reconnaîtra et l’animal consommera l’aliment plus facilement.

Améliorer le Profil gustatif:

La saveur est la deuxième étape entre un animal et son aliment. Comme pour le profil olfactif, l’arôme va atténuer les variations de saveur ce qui évite toute surprise pour les animaux.

Les arômes vont aussi améliorer la palatabilité des aliments ce qui va encourager les animaux à manger à nouveau.

Pour aller plus loin, un arôme peut être associé à un édulcorant pour atteindre une appétence plus élevée. Ce dernier apportera le goût sucré, universellement apprécié, et rehaussera également l’arôme. Ils travaillent en synergie sur l’approche gustative, tout comme 1 + 1 = 3 en entreprise.

Utiliser des molécules attractantes

Une fonctionnalité attractive peut être apportée par l’arôme grâce à des molécules spécifiques qui attirent naturellement les animaux sans forcément faire appel à sa mémoire. Les molécules attractantes sont libérées de l’aliment et se déplacent dans l’air où elles sont captées par les récepteurs olfactifs des animaux. Il s’agit d’un outil supplémentaire pour aider les animaux à trouver leur nourriture et pour les motiver à manger.

Les arômes sont donc un levier clé pour stabiliser les quantités d’aliments ingérés.  En complément, il faudra également veiller au bien-être des animaux. Pour que l’animal consomme  bien, pour que l’animal produise bien, il faut que l’aliment sente bon et que l’animal se sente bien.

 

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