Pourquoi l’ingestion est-elle essentielle dans l’équilibre nutritionnel d’une ration ?

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Les aliments sont formulés sur la base de l’équilibre nutritionnel. Les performances quant à elles reposent sur la génétique, la gestion de l’élevage… et sur l’ingestion d’aliments équilibrés. Nous sommes tous d’accord : pour être en bonne santé, pour bien produire, une vache ou un cochon a besoin d’un aliment répondant parfaitement à ses besoins et de bien le manger ; tout comme les athlètes, qui s’attachent à ingérer des aliments équilibrés et adaptés, tant l’alimentation est déterminante pour leurs futures performances.

ingestion aliment

Quand il s’agit d’animaux de production, nous ne pouvons pas faire reposer les performances sur le seul équilibre nutritionnel des rations ou des aliments. En effet, un aliment équilibré n’est dans certaines situations pas bien mangé et ne peut donc pas apporter tout son équilibre nutritionnel, impactant alors les performances. Et oui, l’ingestion d’un aliment par un animal est un acte volontaire, elle ne peut être forcée. Entre l’aliment équilibré et l’ingestion alimentaire, quel est alors l’obstacle ? L’animal et son comportement.

L’efficacité d’un aliment équilibré repose sur une bonne ingestion !

Le comportement alimentaire des animaux

L’« ingestion » est la clé de la réussite en élevage afin que l’aliment, parfaitement formulé par les fabricants, délivre l’ensemble des nutriments nécessaires à l’animal et sa production. Sans ingestion volontaire de la part des animaux, l’aliment ne peut être efficace.

Des paramètres externes à l’aliment peuvent influencer le comportement alimentaire de l’animal – stress thermique, densité, stade physiologique, période de sevrage… mais des paramètres internes à l’aliment également. Deux facteurs majeurs, directement liés à l’aliment, jouent sur l’ingestion volontaire par l’animal :

  • L’aspect physique de l’aliment : dureté et taille des granulés adaptées, absence de fines… Ces paramètres sont liés au processus technologique de fabrication et parfaitement maitrisés par le fabricant.
  • L’appétence de l’aliment : odeurs et goûts dépendent des matières premières utilisées. Ces paramètres sont maitrisés grâce à une approche aromatique spécifique : c’est la science de l’olfaction, et par conséquent du goût ; le rôle de ces deux sens étant indissociable.

Un aliment équilibré mal ingéré est un aliment coûteux

Les animaux ont la physiologie nécessaire pour détecter odeurs et goûts de manière très précise (bien plus que les humains) et identifier les différents éléments d’une ration. Couplée à leur néophobie, cela peut mener à un comportement alimentaire défavorable pour l’éleveur. Bien que formulé de manière précise pour satisfaire les besoins nutritionnels des animaux, le rendu final de l’aliment en termes de goût et d’odeur ne correspond pas forcément aux attentes des animaux. Ces super doués des sens sont sensibles au plaisir du goût et de l’odeur ! Résultat, si l’aliment ne leur plait pas, les animaux vont réduire leur ingéré alimentaire :

  • Un goût rejeté. Certains composés indispensables à l’équilibre d’une ration ou d’un aliment ont parfois mauvais goût. Un minéral non ingéré, un aliment trié ou rejeté… les conséquences peuvent très vite s’observer sur la santé et les performances de l’animal.
  • Des transitions alimentaires. Nous le savons tous, les périodes de transitions alimentaires sont délicates : à la limitation de l’aliment lacté et l’immaturité des organes,  s’ajoute une baisse d’ingéré entre deux types d’aliments, qui impacte d’autant plus les performances globales.
  • Les variations de formule. Nécessaires pour maintenir un aliment de qualité et à un coût raisonnable, les modifications de formule sont détectées par les animaux et peuvent provoquer des chutes d’ingéré.

Les aliments, aussi équilibrés soient-ils, deviennent une dépense coûteuse et non valorisée pour l’éleveur, s’ils ne sont pas ou mal mangés par les animaux.

L’appétence fait pencher la balance

L’appétence d’un aliment, ça se travaille, et c’est un métier à part entière. Ces animaux, qui ont du nez et du goût, sont regardants, certes du profil physique des aliments, mais également de leur profil aromatique, clé de l’appétence.

L’appétence est essentielle pour une ingestion volontaire de la part des animaux, elle se travaille principalement avec des arômes. Connaitre la physiologie olfactive et gustative des animaux, les molécules aromatiques auxquelles ils répondent positivement, est essentiel afin de proposer les bons arômes pour sécuriser l’ingestion de l’aliment et permettre aux animaux de bénéficier de tout l’équilibre nutritionnel dont ils ont besoin. Pour de bonnes performances !

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